D'ici Dance

JE ME SUIS JOUE AU CASINO

Je me suis

joué

au

Casino

 

c'est

dire

si

j'ai

joué

 

gros

 

plus de quatre-vingt kilos

 

bruts

de

coffrage

 

je me suis

joué

de

moi-même

à

la

roulette

 

rose

 

et

depuis

j'ai

la

tête

tête

de

poète

qui

tourne

 

comme

l'alouette

dans

le

 

miroir

 

le miroir c'était moi pourtant

et

la

mirée

tellement

admirée

de

son

Amant

 

c'était

Toi

 

mais

c'est

sans

fin

ce

jeu

de

hasard

je

me

hasarde

tout

 

entier

 

corps et âme

et

corps

encore

et

corps

et

 

biens

 

comme

l'a

si

bien

vu

 

Desnos

 

que

visitait

une

autre

 

Mystérieuse

 

 

car

les

tables

aussi

ont

leurs

 

cycles

 

et

du

sommeil

d'hypnose

naissent

des

songes

que

je

n'ose

 

laisser

s'épanouir

trop

ouvertement

dans

mon

récit

 

tant

ils

épanchent

en

faveur

des

roses

la

plus

délicieuse

délictueuse

 

rosée

 

voilà

que

je

me

perds

et

ce

n'est

nullement

le

but

de

ce

 

grimoire

 

si

je

désire

qu'en

Toi

se

neige

 

le

plus

ardent

de

moi

 

le

sortilège

des

mots

ne

doit

souffrir

d'aucune

 

impatience

 

car

le

rituel

est

précis

 

pour

se

montrer

miraculeux

il

doit

procéder

du

méticuleux

 

j'ai mis le gui des druides avec la subtile écorce de la kabbale une pincée aussi des larmes de Dyonisos et de la voix d' Osiris

 

même

si

je

sais

que

la

seule

Magie

 

susceptible

de

m'offrir

la

 

victoire

tant

convoitée

 

c'est

mon

seul

 

Amour

 

pourvu

qu' Alchimiste

au

profond

de

ta

sensualité

tu

lui

accordes

 

le

Sens

et

les

sens

dont

il

est

 

digne

 

je joue

mon

honneur

je

le

mets

dans

la

balance

 

car

la

décence

est

de

se

livrer

à

qui

 

délivre

 

 

 

je

te

lis

à

livre

ouvert

et

je

sais

que

le

coup

du

sort

fut

pour

nous

deux

un

bon

 

port

 

pouvions-nous jusqu'à la Mort

flotter

sans

audace

sur

cette

mer

des

 

Sargasses

 

que

ne

caresse

aucun

 

vent

 

sens-tu

cette

odeur

des

vieilles

algues

aux

couleurs

d'agonie

qui

enlacent

nos

 

insomnies

 

 

 

nous

avons

encore

de

vrais

corps

et

le

sang

 

chaud

 

de

vrais

corps

sous

le

fouet

du

Désir

dans

le

beau

naufrage

du

Plaisir

 

et

pas

encore

ces

radeaux

de

la

Méduse

qui

emplissent

les

 

hospices

 

je

me

joue

je

te

tends

l'autre

joue

puis

l'autre

et

les

lèvres

en

fièvres

et

 

 

je suis une boule

folle

folle

de

Toi

satellite

prisonnier

de

ta

Lumière

et

de

tes

émois

 

alors

dis-moi

si

je

me

gagne

et

te

regagne

 

ma

Promise

 

que

feras-tu

de

 

nous ???

 

 

 

 

 

 

 

Dominique    Gabriel        NOURRY



09/09/2011
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