AUTOMNE SURROMANTIQUE
Bien sûr
le
ciel
était
bas
mais
je
regardais
l'affiche
d'un
cinéma
bien sûr
les
feuilles
tombaient
mortes
mais
elles
ne
m'évoquaient
que
le
souvenir
d'une
fastueuse
rousse
au
corps
de
braise
bien sûr
les
fleurs
se
fanaient
mais
pas
les
visages
des
jeunes
filles
que
les
Artistes
avaient
immoralisés
depuis
des
siècles
bien sûr
les
nuages
comme
nos
illusions
fuyaient
mais
non
l'absolue
certitude
en nous
fichée
secrètement
dont
elles
n'avaient
été
que
le
nécessaire
et
dérisoire
dérivatif
bien sûr
la
lumière
extérieure
s'affaiblissait
mais
notre
intime
clairvoyance
s'illuminait
parfois
même
irradiait
bien sûr
le
soleil
se
refroidissait
mais
jamais
autant
qu'en
ces
temps
d'apocalypse
les
lèvres
d'une
passante
toute
en
sourire
n'avaient
éveiller
tant
d'ardeur
en
nos
coeurs
et
jamais
le
chant
susceptible
de
séduire
et
celle
à
qui
son
lamento
s'adresse
et
toutes
les
autres
et
même
celles
qui
sont
en
train
de
naître
jamais
le
chant
au
coeur
des
anecdotiques
désastres
n'est
aussi
susceptible
de
susciter
de
nouveaux
Astres !!!