CE FLOT DE PAROLES LA NUIT
Comme si l' eau
comme
à
Saint-Lunaire
en
67
comme
si
l'
eau
se
refermait
définitivement
l'
eau
l'
ombre
et
que
la
main
se
tendait
une
fois
encore
pour
cueillir
ce
fruit
caresser
ce
sein
cette
main
si
insatiable
qu'
elle
pourrait
déchirer
la
grille
si
communément
admise
je
ne
dissocie
pas
les extases les ex
tases
et
je
ne
plaide
pas
non coupable
il
est
évident
que
je
ne
suis
coupable
de
rien !!!
dans
la
renaissance
je
m'
en
prenais
au sombre Maître des basses besognes
qui
m'
avait
plongé
dans
le
par
aître
et
je
dis
proclame proclame clame
Femme
que
je
veux
encore
enfouir
mon
vi
sage
dans ta chevelure chèvrefeuilles qui ondule dans la mienne
que
nous fassions
cet
Amour
de
houle
qui
ne
craint
pas
les
rocs
austères
ice
bergs
de
bénitiers
parfois
rebaptisés
urnes
progressistes
autant
que
mortuaires !!!
et
moi
j'
appartiens
au
vent
moi
la
feuille
qui
s'
imprime
et
peu
m'
importe !!!
suis-je
né
de
moi-même
ô
douce
Paranoïaque
je
ne
saurais
dormir
sans
avoir
je
té
ce flot de paroles la nuit
contre
ces
digues
de
dingues !!!
tu
me
tintes
tu
me
tintes !!!
je
suis
sonné !!!
à
peine
fi
nie
la chasse aux sorcières
que
commence
le
meurtre
des
sources
le Mal
se
soucie
peu
du
cerveau
gauche
ou
droit
qui
le
porte
" ô Nature toi qui fit ces hommes saintement "
arrêtez
de
greffer
sur
vos
fragiles
sensibilités
ces
absurdes
pro
thèses
si
per
verses !!!
personne
pour
répondre
et
je
m'
identifie
à
mon
clavier
ce
sont
les
doigts
d'
une
lointaine
Inconnue
qui
parcourent
mon
corps
ô caresses en suspension
parenthèses
des
lèvres
toutes
et
ces
étreintes
majus
cu
les
où
je
me
perds
m'
égare
les
deux
écrans
de
mes
yeux
perdent
leur
repère
et
l'
Etoile
depuis
le
fond
du
Temps
de
l'
Espace
sur
mon
front
ma
bouche
et
mon
torse
et
mes mains
et
mon
sexes
trace
un
message
de
moi-même
in
connu
que
je
dois
transmettre
moi
le
Cupide Homme
tout
en
Désir
en
Devenir
Objet
dé
li
cieusement
sous
les
doigts
qui
me
scuptent....
ceci c' est de l' Ecriture Automatique
Ecriture Automatique
Automatique
elle-seule
s'
adresse !!!
Dominique Gabriel NOURRY
N.B. : ce Poème est une Auberge Espagnole , le menu est écrit en Japonais , et la guitare réaccode mes anciennes années ....