D'ici Dance

DANS L'ECLAIR OBSCUR

Tes pas

t'ont

guidée

 

sans

que

tu

le

 

saches

 

tes pas sont discrets feutrés

tellement

sûrs

 

d'eux

 

il était

inutile

que

tu

me

téléphones

 

tu

connais

par

coeur

de

coeur

 

les codes

 

tous les codes

 

tes pas

t'ont

guidée

 

c'était fatal

 

les belles reviennent toujours sur les lieux

 

de

leur

 

plaisir

 

moi

vois-tu

je

ne

m'attends

à

 

rien

 

et

surtout

pas

à

 

toi

 

comment

as-tu

semé

ta

 

duègne

 

je ne comprends

pas

 

mais

je

reconnais

dès

que

j'ouvre

la

 

porte

 

ce

parfum

qui

nous

fut

une

si

belle

 

préface

 

ton épaule

est

nue

 

et

j'y

pose

la

main

 

d'abord

 

pour

en

éprouver

la

douceur

la

chaleur

 

et

j'ose

croiser

ton

regard

 

l'eau

profonde

en

mes

yeux

de

tes

yeux

 

je sais

ce

que

tu

me

dis

 

 

tu sais

mon

 

émoi

 

je

te

tire

un

peu

trop

brusquement

dans

la

 

pièce

 

mal

éclairée

 

tu

restes

immobile

devant

la

 

bibliothèque

 

et

les

livres

te

parlent

 

ils

te

connaissent

si

bien

 

les gentils

recueils

jour

et

nuit

je

les

ouvre

pour

te

parler

à

mots

couverts

 

de

mes

vertiges

vers

toi

 

toujours toujours

 

je sais que tu as longuement préparé ton corps ce matin

 

mais

sans

savoir

que

tu

me

l'offrirais

ce

 

soir

 

ingénu

je

laisse

mes

doigts

sous

ton

corsage

épeler

tes

 

seins

 

tout mon corps frémit

comme

un

essaim

que

l'on

éveille

 

Amour que je voudrais

 

ton

miel

 

vite vite je te défais de ta parure sociale de dévêts de tes hésitations

 

nus

sans alibis

nous suivons simplement

la ligne

de

nos

 

paumes

 

qui

nous

conduit

sans

aucun

doute

 

l'un

vers

 

l' autre

 

et

moi

en

toi

 

déjà

 

c'est à peine si j'ai pris le temps

de m'enivrer

des

roses

de

tes

cuisses

que

j'ose

 

ainsi qu'un volume

de

tendres

poèmes

ouvrir

fébrile

 

tellement impatient

 

cela fait si longtemps longtemps que je ne t'attendais plus

 

pour

limer

d'épais

barreaux

souvent

il

faut

plusieurs

 

vies

 

et

tu

es

venue

dans

l'inconvenance

délicieuse

mais

non

délictueuse

des

 

inconnues

 

 

je ne sais plus rien dire tu es le navire et moi la vague et j'attends

profondément

enfoui

que

ta

jouissance

appelle

mon

 

écume

 

tout à l'heure tu repartiras dans la hâte

 

et

je

clamerai

longtemps

après

 

l'éclair

 

que

je

t'aime

tant

que

même

si

tu

n'existais

pas

 

je t'aimerais

 

puisque

me

l'a

dit

 

la Fée

qui

dénoue

les

maléfices

 

engendre

les

défis

 

et

redonne

à

l'ordre

du

monde

que

troublent

les

 

hommes

 

tout

son

sens

de

 

Paradis !!!!

 

 

 

 

Dominique    Gabriel        NOURRY



06/09/2011
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