FRACAS DU POEME
PREAMBULE
Selon
la
Kabbale
Juive
dans
d'
opaques
écorces
gisent
les
é
tin
celles
de
pure
Lumière
qu'
il
faut
délivrer
voilà
pour
le
Voleur
de
Feu
les
Princesses
à
ranimer !!!
CHAPITRE I
en 1989
en
Bretagne
explosa
la
maison
de
mon
enfance
tuant
sur
le
coup
la
Femme
qui
m'
avait
tant bien que mal
élevé
plus
rien
débris
boue
secrets perdus !!!
CHAPITRE II
quelque temps
après
mes
Amis
du
Club des Poètes
organisèrent
un
concours
j' y
participai
sans
dévoiler
ma
véritable
identité
( si tant est
que
j'
en
ai
une
derrière ce masque !!! )
je
m'
accordais
le
nom
de
ma
grand-mère
assassinée
par
la
Fatalité :
DENIEUL
et
le
prénom
de
Marie-Hélène
sans
très
claire
raison
ces Poèmes
négligeaient
l'
ancienne
facture
de
mes
Embellies
ils
puisaient
dans
le
Passé
puisque
mi
maient
le
sonnet
forme
classique
par
excellence
né
de
la
Renaissance
et
renouvelé
par
BAUDELAIRE
mais
je
n'
embrassais
cette
confortable
forme
semblable
à
l'
Aïeule
perdue
que
pour
mieux
l'
exploser
reprenant
ainsi
le
verdict
et
la
maîtrise
du
malheur
mais
plus
encore
pour
affirmer
que
de
toute
brisure
du Coeur
ou
du
mot
peut
naître
une
in
fi
ni
té
de sens nouveaux
la Vie
ressurgit
à
l'
In
fi
ni
du
terreau
de
la
mort
elle-même
et
c'
est
une
belle
tâche
de
l'
accompagner
dans
ce
sur
gi
du noir absolu
vois-
tu
mille fleurs blanches
fluorescentes
é
clo
sent
tout
se
sexe
et
se
reproduit
différent/indifférent
tout
se
re
crée
s'
invente
s'
imagine
et
peu
importe
si
je
me
perds
si
tu
t'
y
perds
nous nous y retrouvons
encore
mieux
dans
nos
éclats
de
vers
dans
la
multiplicité
des
sens
virtuels
dans
la
Lettre
comme
dans
l'
Etre
au-delà
de
nos
illusions
sans
A
venir.....venir....venir....
Dominique Gabriel NOURRY