L' automne 2012
protège
l' automne
où
luit
le puits noir
de
ton
regard
la pluie
harcèle
à
l' infini
les remparts
mais
derrière
nos
rideaux
de
lourd
velours
peut-être
faisons-nous
l'
Amour
ensemble
partageons
le
gâteau
de
Lune
dans
un
cratère
antique
buvons
l'
interdit
du
vin
je suis
en
cet âge
ou
sont
mûrs
les
raisons
n'
est-ce
pas
raison
de
me
vendanger
de
me
venger
de
ce
danger
que
me
fait courir
ta
jeune beauté
nul
besoin
de
me
jeter
au
feu
dit
le
sarment
j'ai
fait
le
serment
de
m'
embraser
du
dernier
baiser
que
m'
accorde
la
vive
Lumière
si
tout
n'
est
qu'
illusion
que
me
veulent
ces lèvres
qui
ne
soit
prière
je tendrai
les
bras
je serrerai
les
poings
je
me
ferai
muraille
pour
préserver
les
fleurs
de
ton
jardin
tu
m'es
suffisamment
étrangère
pour
m' être
nécessaire
je
ne
lacherai
tes
mains
que
lorsque
les
miennes
s'
alanguiront
dans
le
frisson
des
feuilles
rousses
douce
nous
avons
le temps
d'
imaginer
d'
inédites
harmonies
toi
la
sagesse
et
moi
la
folie
le
nuage
et
la
pluie
sous
le
pacte
des
astres
tu viens
vers
moi
nimbée
de
la
source
jaune
des
clichés
d'
autrefois
nous nous
appartenons
depuis
l'
initiale
du
Temps
malheur
malheur
à
qui
dénoue
les noeuds
du
bois
le Sacre de l' Automne
a
la
lueur
des
ultimes
combats
plus
question
de
fuir
les
chemins
d'
hier
sont
embroussaillés
je
suis
l'
arbre
puissant
dont
les
nuages
s'
enamourent
et
tu
m'
entoures
du
lierre
de
tes
caresses
jamais
jamais
mo
no
tones
et
tout
mon
automne
en
frissonne
comme
si
fades
fade away
les
printemps
ignorant
ces
fièvres
me
semblaient
mièvres
tu
porteras
en
toi
ces mots enfants
qui
balbutient
à
la
cime
même
du
Désir
en
ce
point
précis
où
me
découvrira
vif
innocent
comme
le
point
sur
le
i
inexorablement
in
can
des
cent
l' avenir
qui
te
sourira
dans
les
entrelacs
de
mon
Poème ...