D'ici Dance

LE FEU INTERIEUR

Pour provoquer ce monde injuste

les cottes ajustées

les fronts cernés

 

par défi

 

tu croyais avor franchi

tous les cercles

des enfers

 

tenté

toutes les expériences

 

de quoi

écrire

quelques Histoires

d' O

calcinées d' émOtion

 

tu croyais

 

que l' air

avait pour toujours

déserté

les cellules

étroites

 

que les Libertins

moines éperdus

orennent

pour chambres

de

volupté

 

tu croyais

 

et puis voilà

tu te retrouves

adolescent

 

les sens

à

vif

 

le coeur

en

chamade

 

guettant

sur

un

 

écran

 

le seul visage

que

tu aies

su

percevoir

 

somme toute

 

presque au bout de la route

plus

que jamais

enfant

 

avec cet envie

de faire

digue

ton corps

maladoit

 

comme les flots du malheur qui déferle !!!

 

adieu divans profonds

rêveries sadiennes

voluptés décadentes du vieux monde

qui n' attend plus

que

 

ses conquérants !!!

 

une enfant

s'

étire

 

au réveil

d' un long sommeil

 

et

tu guettes

avec

angoisse

cette

toux

persistante

 

tu t' émerveilles

du

moindre

geste

 

ru te sembles indigne

de toute cette grâce

pluie de

roses

 

qui te tombes sur les épaules

 

tu deviens

tranquillement

fou

d'

amour

 

insouciant

de

la

métaphore

 

au pied

de la lettre M

comme

un valet

de

coeur

 

nu sur le froid du carreau

le tendre du trèfle

 

criblé

du

pic

 

de l' anxiété !!!!

 

je suis sûr sûr

que

ce n'est pas

possible

 

que je vais m' évaporer

dans les tranhumances

de

l'

 

été

 

j' ai ma carte

de

poète maudit

dans

mon

 

porte-feuille

 

munie

de

tous

les

visas

 

nécessaires

 

mais vrai

les liesses

d' autrefois

cousines

de

la

 

détresse

 

ne me tentent

plus

 

je voudrais juste

me

poser

 

ne plus me disperser

 

rassembler

mes

idées

 

mes états d' âme

 

 

 

et

moir des brasiers

glacés

 

des théâtrales

débauches

 

retrouver

ce feu

intérieur

 

qui

se disait

 

Amour

 

abant

que

ne

le

dévaste

 

le loufoques

des hasardeuses

libertés

 

qui

finirent

par

devenir

 

cette servitude

volontaire

 

impôt dérisoire

à

l' ombre

impavide

 

qui s' amuse

de nos

inutiles

soubresauts

de

robots

 

déglingués !!!

 

 

 

 

Dominique    Gabriel        NOURRY

 


 



04/05/2013
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