MESSE ROSE EN FAVEUR DES MENHIRS
Missing you
je n'aime
ni
les messes
blanches
ni
les messes
noires
j'aime les menhirs
érigés
au
bord
des
vagues
trop blanches sont les messes qui divergent en croisades
et trop
noires
leur
contestation
le corps est le Poème
qui
nous est
à
chacun
donné
de
tisser
le corps
sacré
donne
sur
l'in
fini
pour qui sait
le prendre
et
l'apprendre
avec
respect
le corps
n'est
pas
seulement
os
chair
sang
le corps est ce palpable Amour
dont
nous
fait
Présent
la
Transcendance
Sacré sacré sacré
comme
l'a
proféré
Ginsberg
sacré
depuis l'oeil
jusqu'à
la
vulve
yin et yang dans le tourbillon de l'universelle illlusion
font
signe
missing you
messe promesse rose
ta peau dont le grain fait pâlir le sable le plus fin
j'y laisse
mon
empreinte
d' homme
le message
au-delà
de
toute
messe
le sens-tu
c'est l'émouvante émue caresse
sur tes fesses
l'arc-en-ciel
de ma caresse
et je leur interdis vois-tu
t'appeler
cul
la merveille
de
ta dune
qui
me
luit
comme
lune
pauvres animaux pervers les hommes toujours en guerre
parce qu'ils ne savent pas
jouir
ne vois-tu pas les prudes austères au nom de la croix
sur laquelle
on
supplicia
l'homme
sans
haine
au nom
des
droits
d'un
homme
dont
le droit
s'impose
par
les
armes
ne les vois-tu pas les prudes austères
magnifier
les héros
qui reviennent de guerre
embrasser les mains poisseuses de sang
idôlatrer les princes et les philosophes leurs courtisans
qui
ont
toujours
le
doigt
sur
la
gâchette
ce sont les mêmes
celles qui entretiennent
le vice
du
crime
ce sont les mêmes qui s'effarouchent d'une privauté déplacée
quand dénonceront-elles
le scandale
du
meurtre
quand comprendront-elles
ces grenouilles du bénitier
de
la
république
qu'il vaudrait mieux
qu' elles s'abandonnent à la dérive du désir
plutôt
que
de
se
commettre
en
noeuds
de
haine
les fils qu'elles ont mises au monde
devront-ils
encore
revêtir
la
discipline
aux
pointes
acérées
de
la
vieille
religion
sur
leurs
reins
pleins
d'ardeur
que de porno décidément dans vos dénégations
mais
pourquoi
faut-il
que
ma colère
m'éloigne
de
ta gorge
si
claire
qu'y
butinent
les
soleils
tes seins mieux que mains jointes
pointent
vers
le
ciel
et
ton
sexe
exquis
j'en
goûte
le
miel
et je sais qu'il est issu des ruches de l'infini
lorsque je suis en toi ce sont les plus lointaines galaxies
qui
nous
habitent
et
l'univers
cesse
enfin
de
nous
être
étranger
" et te voici permis
à
toute
femme
ou
à
cette
femme
toute
si
c'est
là
le
Désir
que
tu
nommes
ton
désir "
mais les cygnes glissent sur le lac du Temps
meurent
et
re
naissent
je ne sais pas si je dois appartenir
à
quelqu'une
si
tu
dois
t'enchaîner
à
quelqu'un
quoi que je dise quoi que je fasse je suis pris dans les rets
de
la
sale
loi
que je tente
de
déchirer
de
mes
serres
de
passereau
comme je laisse sur ton corps
tant
et
tant
ressourcé
la pulpe
de
mes doigts
je
laisse
pour
mes
enfants
quelques signes
sans
doute
inutiles
certainement
car j'ai
vois-tu
tellement
je
suis
épris
de
ta
neige
fine
comme
fleur
de
printemps
sous
l'ardeur
de
mon
été
l'infinie patience des dolmens
que
les tempêtes
et les
orages
même
lorsque
je
t'aime
ne
sauraient
dompter !!!
Dominique Gabriel NOURRY