PARTIE PRENANTE
Le 3e oeil
est
cet appareil
photo
que je porte
dur mon coeur
je fixe
le plus intime
de
ce
vendredi soir
mille fois
vécu
mais que je refuse
de laisser
s' installer
familier....
si le psychanalyste
pointe
l' inquiétante
étrangeté
le Poète
lui
se plaît
à
rendre
le délicieux
familier
à sa délicieuse
familiarité
voici c' est le monde où je vis
où je suis
admis
monde qui ne cessera
jamais
de
m' erveiller
lors même
que
je l'aurais
délesté
pour de plus paisibles
rivages
on me reconnaît je souris
les voyous et les prostituées
m' admettent
dans
leur dérive
sans bien savoir
qui
je suis
passant
tetraité grunge
qui
s'ennuie
amoureux
en qu^te
d'une femme
disparue
d' un poème
à
refonder
d' un puzzle
à
reconstituer
-toujours
il me manquera
cette pièce ;
mpo-même :
à nul
il n'est donner
d'
admirer
l'espace
d' un paysage
sans
hole
je
suis
le
plus
secret
de
mes
secrets
et
nul
ne
m' autorise
à
m'
interroger ....
qu'est-ce que je cherche vraiment là ?
la chair ingénuement
offerte
d' une passante ?
sans doute !
la beauté du geste ?
absolument : nécessairement !
la certitude
de ne pas être
là
centre d' intérêt
juste
un oeil
qui
capte
un coeur
qui
eime
le soir est en suspension
des coplôts
de
bonheur
se
trament ....
cette nuit
après le lourdes heures de bureau
ou simplement
le poids de l' ennui
chacun jette
à la face
du
printemps
son
Désir....
ou ce qu' il croit
don
désir
derrière mon "lumix"
je
suis attentif
je
ne me protège
pas
comme les imagine
les
doctes
qui-savent-tout
j' aiguise
au
contaire
mo regard
je ne délaisse rien
du beau
de l' étrange
du
jubilatoire
je clique
comme
l'
on
danse
et je ne retouche
pas
je ne suis pas photographe
les esthètes
ne vivent
pas
sur ma
planète
je me donne
sans
préambule
sans concession
youjours
sans
concession
ethnologue
dans la jungle
du
vendredi
si tu veux
mais ethologue Amoureux
pris
dans sa propre
grille
un
parmi les uns
souriant
salant
désirant
partageant
les hasards
les
projets
les souvenirs
les avirs
au-delà de ma vie-même
partie prenanre....