TEMPETES DE CELTIE
Prête-moi
prête-moi
mer de Celtie
tes
tempêtes
que
je
m'
autorise
le temps d' un Poème
mon intime
ennemie
la colère !!!
si
ennemi
que
je
sois
de ses spasmes
si
fréquemment
injustes
puis-je
i
gno
rer
que
dans
les
moments
d'
intense
découragement
elle
puisse
être
planche de salut ?
sans
elle
où
trouver
l'
énergie
de survivre ?
sans ellle
comment
ne
pas
pactiser
avec l' ennemi-e
qui
veut
nous
détruire ?
mer de Celtie
offre-moi
tes
lames
pour trancher
ce
passé
qui m' a mis
à
vif
qui m' a laissé
à
demi mort
sur
le
bord
de mon grand chemin !!!
vent de Celtie
a
ler
te
tes bourrasques
pour
naufrager
les
lourdes
médisances
pirates
qui
tentent
de
m'
accoster !!!
dissipe
les
mots
de
fiel
rends-moi
le
bleu
vrai bleu
de
mon
ciel
d'
adolescence !!!
nuages de Celtie
cachez-moi
des
malfaiteurs
des
malfaitrices
qui
veulent
dé
chi
rer
mon Coeur trop généreux !!!
je n' ai jamais volé
jamais frappé
jamais injurié
j' ai
toujours
voulu
aider
mes
amis
je ne leur ai
jamais
causé
de
tort !!!
et toi
Lumière de Celtie
qui
si
brusquement
sur
git
entre deux grains
plus limpide
que
la
vive
clarté
de
Méditerranée
je t' en prie
atteste
que
je n' ai jamais
souri
au puissant
que
je ne me suis
joint
jamais
à aucun
clan
pour obtenir
des
faveurs !!!
- ipso facto
je
n'
en
ai
pas
granite de Celtie
dresse-toi
pour
affirmer
que
je
n'
ai
pas
cédé
aux violences
aux
chantages
pas
agi
par
opportunisme
et
que
je
suis
resté
droit
même
si c'est
inutile
ou
vaniteux !!!
aube de Celtie
garde-moi
de
la
prudence
qui
ne
sied
qu'
aux
vieillards
et
leur
tient
lieu
de
sagesse !!!
crépuscule de celtie
souviens-toi
que
je
me
suis
enivré
de tes troublantes
couleurs
en compagnie des fées
que
je
n'
ai
sur cette
planète
trouvé
nulle
meilleure
raison
de
perdre
et
reperdre
la
tête !!!
bruyère de Celtie
tu
foisonnes
dans
ma
mémoire
tu
ronges
mes
chemins
é
ga
rés
tu accompagnes
où
que je sois
ma
marche !!!
mais
horizon de Celtie
toujours
je
t'
ai
chéri
plus
que
tes
hardis
pontons !!!
car
comme mon rêve
l'
horizon
semble
s'
éloigner
lorsque
je
tente
de
l'
effleurer
et
je
pleure
comme un enfant
je
rêve
de
me
dissiper
dans
les
flots
alors
en guise
d'
ancre
pour
ne
pas
divaguer
je
convoque
l'
encre
du
Poème
qui
chante
et
hante
le souffle ample
la
tempête de Celtie
Colère
mon inusable
Muse !!!!
Dominique Gabriel NOURRY