D'ici Dance

CELTIC SLAMS -1

Jean MARKALE

dans le Val

sans Retour

où je vous ai rencontré

jamais

vous ne reviendrez

te Temps avale

Enchanteurs

et Sorciers

comme fétus

de paille

 

de l'autre côté

du Miroir

Merlin

comment fais-tu

pour m'ouvrir

les tiroirs

de la Mémoire

 

le Triskell

c'est l' infinie roue

qui tourne

c'est l'Eternel Retour

du grand chant

de l' Univers

nous autres

les Bardes

nous ne sommes

qu'une stophe

 

petites voix

dans la grande Voix

du Temps

futiles

mais aussi nécessaires

que chaque vague

de la mer

 

un jour

d'un autre pas

sous une autre forme

encore

je parcourrai

la lande

et les chemins

de Brocéliande

 

 

 

 

 

Je ne sais pas

si je crois

à la croix

qui barre

les anciens

sortilèges

 

je me détourne

du chemin

de tous ceux qui

certains

de leur bonne foi

aplanissent

les horizons

 

et je crois

que la Parole unique

en de multiples langues

répandue

aime se connaître

diverse

 

Respect

pour les peuples anciens

autour d'un éternel feu

rassemblés

qui n'ont jamais voulu

sous prétexte de Salut

vous conquérir

 

leur accorderez-vous jamais

la Paix

vous qui au nom

du bonheur

de l'Humanité

n'avez jamais cessé

de conquérir

d'asservir

ou d'assassiner

 

qu'on ne brise plus

les Idoles

des peuples innocents

vous n'avez que trop fait

couler le sang

au Nom de celui

qui donna

toute Vie

 

moi

je me tourne encore

vers la Vierge

qui protégea mon enfance

et j'allume un cierge

au pied

d'une statue

de pierre

têtue

 

 

 

 

 

Saint-Malo

ville Théâtre

à peine détruite

aussitôt reconstruite

par un peuple de Corsaires

plus volontaires

que les ouragans

de la guerre

 

Saint-Malo

tu fais tanguer

tes décors

tes ombres et tes ors

mais gare si on te touche

jamais tu ne te couches

même

devant

tes admirateurs

 

ta vague

de temps à autre

happe

un imprudent voyageur

et près de la sépulture

de Chateaubriand

parfois tu captures

des Amants impudeents

 

de tous tes bars

depuis l'adolescence

je connais

les menues rumeurs

et les inlassables ivresses

j'y ai laissé

touute ma jjeunese

 

mais plutôt que de touurner la page

je retourne sur tes plages

pour écrire le nom dees nuagees

qui ont emporté

mes amours d'autrefois

 

 

 

 

 

Celle que j'ai suivie

depuis les reflets d'un piano

dans les méandres du casino

Palais du Grand Large

toute une nuit

m'a ouvert la marge

de ses émois

 

des caps des criques et des baies

de son corps plus blanc

que le sable des plages

où elle s'allongeait

sous la lune

plus aventurier

que Jacques Cartier

j'ai tout découvert 

 

il fallait bien

le rythme du jusant

pour qu'en baisant

si belle sirène

je retiienne les rrennes

de mon Désir

incandescent

 

sa voix se mêlait

au bruit des vagues

que nul n'élague

et sa plainte

dans l'étreinte

au chant des Sphères

 

c'est ainsi je crrois

que les Saintes anciennes

des Tribus disparues

initiaient

les jeunes hommes

avant qu'ils ne s'évaporent

dans la mer

 

sur la dernière jetée

de la Cité

avant l'Aube

nous avons échangé

nos poèmes

et nos noms

avant de nous éloigner

sans nous retourner

sur la lande immense

de la Vie

 

 

 

 

 

je voudrais

petit flocon

de ma lointaine Bretagne

que tu viennes tomber

sur mon poème

 

pour le Solstice d'hiver

ça mettrait dans mes vers

l'étrange pâleur

des jeunes femmes

perdues

 

pour présent

dans la sombre saison

je ne voudrais

que cet éternel Présent

notre chant

toujours inachevé

 

j'y sèmerai

mes regrets

l'éternelle nostalgie

des Bardes

Imaginés

 

et l'imminente renaissance sur mes lèvres

des lèvres de la Déesse

qui ne mm'a jamais

abandonné

 

"La septième revient c'est encore la premièrre"

c''eest elle encore que je prends

dans mes sept îles

dans un grand éclaboussement

de genêts

 

jamais jamais

je n'accepterai

le dégel de nos rêves

 

 

 

Dominique   Gabriel      NOURRY

 

 

 



09/12/2010
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