D'ici Dance

L'ALVEOLE MYSTERIEUSE

Au coeur

de

la

 

ville

 

dans

une

mystérieuse

 

alvéole

 

de

 

l' espace/temps

 

se

déroule

une

secrète

 

cérémonie

 

car

il

faut

que

 

l' homme de cette A

venture

 

se

réinitialise

 

ainsi

qu'il fut

à

l' O

rigine

 

i

nitié

 

silence

 

détourne un instant ton regard de ce poème et contemple

le

clavier

 

tu

ne

dois

pas

tout

 

voir

 

savoir

 

quand bien même tu plongerais

jusqu'au fond de mes neurones

ton

scalp

el

 

acéré

 

tu ne saurais disséquer

mon intime

pensée

 

moi-même je ne saurais le faire

 

je ne m'appartiens pas tout à fait

 

 

qui

se

cache

derrière

le

 

masque

 

de

jade

 

et

soupire

vers

la

précieuse

 

corolle

 

il n'est pas bon que tout se dise

 

dire

c'est

 

séparer

 

séparer

c'est

déjà

 

juger

 

 

en fonction de quoi déterminer

les

fichiers

les

 

titrer

 

 

j'indique simplement

 

l'existence

d'une

 

cérémonie

 

nécessaire

 

j'y

trouve

certains

mots

qui

se

posent

sur

mes

 

lèvres

 

des mots de miel ambré généreux

des mots

dont

le

parfum

soyeux

 

naît

d'un

étrange

 

plaisir

 

qui collerait à la serrure

son

 

oeil

 

ne discernerait

sans doute

qu'une

jeune

 

musicienne

 

essayant

sur

son

 

luth

 

de nouveaux

accords

 

comme son fragile instrument

c'est

à

la

 

jouis

sance

 

qu'elle fut dédiée

 

mais

nul

sur

ce

 

point

 

ne

saurait

pro

non

cer

 

la

 

loi

 

je promène longuement mon doigt

sur

la

pointe

de

son

 

sein

 

j'écris

mon

doigt

 

mais

je

ne

suis

que

ce

qui

 

écrit

 

et ce qui s'écrit écrié

me

 

sui /t/s

 

dans le rituel

se

joue

d'abord

 

l'alphabet

 

mais

les

lettres

 

sont

 

vives

 

se tordent comme des flammes

embrasent

le

ventre

de

la

femme

 

qui

acquiesce

en

sa

légère

 

toison

 

 

il fallait qu'ainsi s'ouvre une artère

dans

le

sombre

corps

de

 

l'époque

 

pour qu'on y re

cueille

le

 

sillage

 

du

 

chant

 

toujours interdit

toujours

 

revendiqué

 

 

 

contre votre foi comprenez nulle haine

malgré

les

tor

tures

et

les

 

chers

 

et

tous

ces

livres

 

incendiés

 

sous

les

 

crachats

 

les

 

injures

 

et

les

 

malédictions

 

 

 

mais

le

corps

n'est

pas

cette

 

écorce

 

cette

 

ordure

 

que

tu

 

renies

 

quand tu le flagelles ton âme elle aussi fâne

 

 

écoute

je

murmure

 

mais

bientôt

je

 

hurlerai

 

le corps est sacré sacré sacré

sacré

la

verge

et

le

con

 

sacré

 

dans la même faute

celui

celle

qui

avilit

son

 

sexe

 

en l'instrumentalisant

 

et

celui

celle

qui

 

l'exile

 

 

 

tout est pureté pour qui se situe

face

à

 

l' être sujet

 

pour moi

doté

d'une

 

âme

 

 

prends-moi

la

main

 

laisse-toi

bander

les

 

yeux

 

je te guiderai

dans

d'étroites

 

venelles

 

dont

tu

ne

sauras

que

 

l'odeur

 

d'épices

 

 

je te guiderai

dans

mes

 

chemins

 

et

peut-être

changeras-tu

aussi

 

d'époque

 

tes

oreilles

capteront

des

langues

 

inconnues

 

et

si

tu

te

sens

très

 

doucement

 

caressée

 

qui

saurait

dire

de

quel

 

zéphyr

 

émane

le

 

souffle

 

 

 

il est bon de se livrer à

ll'imperceptible

et

d' insensiblement

glisser

 

dans

la

 

mystérieuse

 

alvéole

 

que

butinent

 

les

 

astres

 

interdit

 

 

 

 

 

 

 

Dominique    Gabriel        NOURRY 



12/10/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 27 autres membres